Ce que les Grecs donnent à penser: la démesure de l’individualisme et le pari sur la prudence

Autores/as

  • Sophie Klimis Université Saint Louis

DOI:

https://doi.org/10.5216/rp.v23i2.33913

Resumen

Comment s’apprendre par le désastre? Il va s’agir ici de travailler à rendre pensable l’asensé auquel nous confronte la “crise” financière en l’envisageant à partir du pathei mathos tragique: “apprentissage dans et par l’affect”. La tragédie des Perses d’Eschyle nous permettra d’observer comment l’apparente imprévisibilité d’un désastre militaire est représentée comme étant la conséquence d’un échec à se donner le bon critère d’évaluation en stratégie militaire. Gagner une guerre ne reposerait en effet pas sur le calcul de probabilités d’un expert solitaire (le roi), mais sur la délibération collective et la prudence (phronèsis). De façon plus générale, la tragédie d’Eschyle nous montrera en quoi l’ego cogitans n’est pas réductible à homo computans. Dans un second temps, c’est Platon qui sera évoqué pour approfondir la compréhension de la notion de prudence. En me basant sur une lecture du dialogue du Politique, inspirée par celle de Castoriadis, je tenterai de montrer que Platon propose une conceptualisation de la prudence qui en fait un savoir de l’universel parce que du singulier et du général, parce que du particulier.

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Biografía del autor/a

Sophie Klimis, Université Saint Louis

Doutora em Filosofia pela Université Libre de Bruxelles. Professora na Université Saint Louis, em Bruxelas, Bélgica.

Publicado

2015-02-09

Cómo citar

KLIMIS, S. Ce que les Grecs donnent à penser: la démesure de l’individualisme et le pari sur la prudence. Revista Polyphonía, Goiânia, v. 23, n. 2, p. 79–100, 2015. DOI: 10.5216/rp.v23i2.33913. Disponível em: https://revistas.ufg.br/sv/article/view/33913. Acesso em: 19 dic. 2024.